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TA Bargaining Update: Conciliation

la français suit


The Bargaining Committee has filed for a conciliator to mediate negotiations between AGSEM and McGill University. The trigger for the request is the fact that we have reached a deadlock on sections of Article 6 on sexual harassment. These are the two principle issues at hand:


The first is that McGill refuses to define the delay for filing a grievance related to incidents of harassment, creating another institutional barrier for survivors. It is worth noting that for internal complaints of harassment under the Policy Against Sexual Violence, there is no deadline for reporting incidents. The minimum delay defined in the Labour Standards Act is two years. McGill’s stance in TA bargaining is therefore at odds with provincial law and their own stated commitment to survivor-centred policies. McGill does not want survivors to know their rights.


The second area of deadlock is the Union’s proposal to collaborate on implementing means of protection and prevention of harassment. This proposal was a major compromise on the part of the Union, from our earlier demand for clear language protecting TAs from sexual violence in the context of abuse of academic authority. AGSEM’s proposal was grounded in our established commitment to improving the University’s policies regarding harassment, and the Union participated in every meeting of the working group revising these policies under the requirements of Bill 151. We know our workplace and these policies very well and can provide essential input in creating protections for student workers. McGill has refused to even consider this proposal and will not even offer a response.


Furthermore, McGill refuses to provide the Union with their monetary proposal. Our repeated request is based on the fact that we have been in negotiations for over a year. By refusing to provide a response to our proposal for Article 6 and to provide us with their monetary proposal, McGill leaves the Union in a position where we are unable to negotiate anything. We believe that unless we bring in a conciliator, we will not see a monetary proposal before the end of 2019.


Of course conciliation is does not mean we lose our ability to negotiate and mobilize. It simply means that we have a third party to mediate the proceedings. We believe that conciliation is the only way to move forward in negotiations and achieve a fair deal for our members at a reasonable amount of time.


AÉÉDEM dépose une demande de conciliation


Le comité de négociation a demandé un conciliateur pour assurer la médiation des négociations entre AÉÉDEM et l'Université McGill. La demande fut déclenchée par le fait que nous sommes dans l'impasse sur l'article 6 qui porte sur le harcèlement et la violence à caractère sexuel. Voici les deux questions principales en jeu :


Premièrement, McGill refuse de définir le délai de dépôt d'un grief relatif à des incidents de harcèlement, ce qui crée un autre obstacle institutionnel pour les survivants. Il est à noter que pour les plaintes internes de harcèlement au titre de la Politique contre la violence à caractère sexuel, il n'y a pas de délai pour signaler les incidents. Le délai minimum défini dans la loi sur les normes du travail est de deux ans. La position de McGill dans les négociations va donc à l’encontre de la loi provinciale et de son propre engagement en faveur de politiques axées sur les survivant-e-s. McGill ne veut pas que les survivant-e-s connaissent leurs droits.


La deuxième question est la proposition du syndicat de collaborer à la mise en place de moyens de protection et de prévention d'harcèlement et de violence à caractère sexuel. Cette proposition constituait un compromis majeur de la part du syndicat, suite à notre demande initiale d'un langage clair protégeant les auxiliaire de la violence à caractère sexuel dans le contexte d'un abus d'autorité académique. La proposition de l'AÉÉDEM reposait sur notre volonté d’améliorer les politiques de l’université en matière d'harcèlement, et le syndicat a participé à chaque réunion du groupe de travail chargé de réviser ces politiques en vertu du projet de loi 151. Nous connaissons très bien notre lieu de travail et ces politiques et pouvons fournir des contribution à la création de protections pour les travailleurs et travailleuses étudiant-e-s. McGill a refusé de même examiner cette proposition.


De plus, McGill refuse de fournir au syndicat leur propositions monétaires. Notre demande répétée est basée sur le fait que nous sommes en négociations depuis plus d'un an. En refusant de répondre à notre proposition relative à l'article 6 et de nous fournir leur proposition monétaire, McGill laisse le syndicat dans une situation où nous ne pouvons rien négocier. Nous pensons que si nous ne faisons pas appel à un conciliateur, nous ne verrons pas de proposition monétaire avant la fin de 2019.


Bien entendu, la conciliation ne signifie pas que nous perdons notre capacité de négociation et de mobilisation. Cela signifie simplement que nous avons une tierce partie qui assure la médiation de nos rencontres avec le patronat. Nous pensons que la conciliation est le seul moyen d’avancer dans les négociations et de parvenir à un accord équitable pour nos membres dans un délai raisonnable.

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