Bulletin de négociation Unité 3 #2 : La réponse de McGill

Le comité de négociation de l’unité 3 de l’AÉÉDEM a rencontré McGill pour la deuxième ronde de négociations !

Notre côté de la table était encore une fois composé de Jordan Cowie (1L, correcteur et tuteur, gestion/droit), Bronwyn Walsh (4e année de licence, correcteur et assistant de cours, en mathématiques et statistiques), et Donald Morard (candidat au doctorat, correcteur, histoire), ainsi que de notre conseiller de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), Guillaume Forest-Allard. Cal Koger-Pease, notre agent de griefs de l’unité 1, a pu se joindre à nous à distance par le logiciel Zoom. Nous avons également pu utiliser la négociation ouverte pour faire participer d’autres travailleurs, puisque sept autres personnes se sont jointes à nous pour cette séance !

Lors de notre première session le 27 mars, l’AÉÉDEM a remis sa proposition non-monétaire à l’employeur, alors que pour notre deuxième ronde de négociations, McGill a répondu avec une contre-proposition. Cependant, avant que McGill ne remette sa contre-proposition, McGill a continué à s’opposer à la négociation ouverte. Et ce, malgré le fait que notre côté ait annoncé à l’employeur que nous reviendrons avec un nombre similaire de personnes et le succès passé de la négociation ouverte lors des négociations de l’unité 1. Cela s’inscrit dans une tendance plus large de McGill visant à empêcher une participation démocratique plus large à la gouvernance de l’université, comme la rupture par McGill du protocole d’accord avec l’AÉUM.

La contre-proposition de McGill abordait la plupart des éléments non monétaires que nous avions proposés, à l’exception des questions relatives aux postes, aux affichages et aux candidatures, ainsi qu’aux nominations. Certaines des propositions de McGill étaient franchement déconcertantes. Par exemple, McGill a proposé de supprimer une clause stipulant que « l’Université reconnaît le rôle pédagogique important » des postes de l’unité 3, bien que cette clause soit présente dans les deux conventions collectives de l’unité 1 et de l’unité 2 de l’AÉÉDEM. Bien qu’il s’agisse d’un point mineur de la convention collective, il est surprenant d’entendre que McGill ne veut pas reconnaître la valeur du travail de l’unité 3 au même titre que les autres emplois universitaires sur le campus.

Ce qui est encore plus inquiétant dans la contre-proposition de McGill, c’est son refus d’ajouter des dispositions qui permettraient d’accroître les protections contre le harcèlement et la discrimination. Il s’agit notamment de la suppression d’un libellé qui protégerait les travailleurs contre la discrimination de la part des étudiants, ainsi que la suppression d’un libellé qui protégerait les travailleurs contre l’attribution d’un nom d’emprunt.

Parmi les aspects les plus prometteurs de la proposition de McGill, on retrouve un libellé qui donnerait plus d’espace au syndicat, ainsi que le fait que McGill accepte en grande partie notre proposition concernant la possibilité pour les employés de consulter leur dossier d’employé.

Vous voulez connaître la suite des événements ? Inscrivez-vous à l’une de nos prochaines séances de négociation ! Votre participation nous aide à négocier dans votre meilleur intérêt et à faire en sorte que l’AÉÉDEM reste unie <3

En toute solidarité,

Vos comités de négociation et de soutien à la négociation